Texte : Isabelle Aubailly
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Au cours des dernières années, la Maison Esteban a initié un travail de développement incroyable grâce à la détermination de son créateur propriétaire Jean-Max Esteban et de ses équipes.
La diversification des produits, la volonté d’une montée en gamme tant dans le design que dans la composition des parfums en sont le fruit.
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Dès qu’il franchit le seuil des établissements Esteban à Lavérune, le visiteur est saisi par la modernité des laboratoires et la vue sur la campagne environnante. En 1984, Jean-Max Esteban, explorateur dans l’âme et passionné d’aviation, aimait raconter que la société qui porte son nom est née de son coup de foudre pour une jeune artiste, amoureuse des parfums. Pour la séduire, il imagine des objets totem, finement décorés, qu’il parfume à cœur de notes précieuses.
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Son envie : lui faire partager ses émotions et la poésie infinie que lui inspire ce monde. Revenus de voyage en Afrique, ils créent Teck & Tonka. Une collection boisée-épicée empreinte d’art africain, qui fait revivre tous leurs souvenirs de pistes rougies et de maisons remplies d’épices. La suite est une succession de rencontres et d’amitiés.
Parmi leur cercle d’amis, la styliste Primrose Bordier, reine de la couleur, sublime rapidement les premières collections et les convainc d’étendre leurs créations.
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Collections après collections, l’art du parfum se réinvente et les créations continuent de charmer l’œil autant que les sens. Partout dans le monde, les parfums-objets Esteban sont les messagers d’une histoire, les porteurs d’un lien. Esteban s’appuie sur l’exigence et le savoir-faire de ses équipes, des installations et des machines à la pointe de l’innovation. Son pôle Recherche & Développement constitue 12% de ses effectifs.
Nous entrons dans le laboratoire des parfums. Une jeune femme dont le métier est « nez » sélectionne des plantes, épices, fruits afin de composer une nouvelle senteur qui pourra être utilisée sous forme de bougie ou d’huile essentielle. L’élaboration d’un nouveau parfum peut durer entre 6 et 12 mois. 60 à 120 formulations sont parfois nécessaires pour allier élégance, originalité, environnement et performance.
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Des étapes manuelles accompagnent les étapes plus automatisées. Les mèches des bougies sont coupées et recentrées à la main. Pour les objets en bois, une machine laser détoure avec minutie chaque motif sous l’oeil attentif des équipes.
De nombreux tests sont effectués au sein de son laboratoire afin de s’assurer de la conformité et la performance des créations sur les différents supports de diffusion. La richesse de la planète et le respect de la santé sont au cœur des préoccupations de la marque.
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Un soin tout particulier est accordé au choix des matières premières qui composent les produits, qu’il s’agisse :
• des bases parfumantes, issues du monde végétal (cire à base de colza, alcool de blé ou de betteraves, tiges en rotin, céramique, etc).
• de la composition des formules, développées dans une démarche engagée pour la nature.
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De geste en geste, avec agilité et précision, chacun des salariés transmet son savoir-faire. Des âmes passionnées qui s’inscrivent dans le sillage des artisans.
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En 40 ans d’existence, Esteban a inventé la céramique micro-poreuse, popularisé l’usage de l’encens japonais, été précurseur dans le parfumage de la bougie à cire 100% végétale et donné toutes ses lettres de noblesse au bouquet parfumé, avec toujours en fil conducteur le métier de parfumeur. La marque n’a cessé d’innover en proposant des nouvelles façons de parfumer son intérieur. Des parfums exclusifs, qui par leur signature originale séduisent des passionnés toujours plus fidèles. Pour les diffuser, Esteban développe ses propres supports, à la fois décoratifs et rechargeables. On découvre le nouveau diffuseur de parfum électrique au design résolument rétro avec son pied en bois et son habillage en verre rose. Ces diffuseurs électriques créent une atmosphère agréable et apaisante avec leur brume légère et ressourçante et leur haute qualité de parfumage.
Le parfum d’intérieur est devenu tendance et les ateliers Esteban proposent des supports multiples au design affirmé afin de s’intégrer dans tous les intérieurs. Les bougies se recyclent et se rechargent, les parfums se multiplient, les supports comme les diffuseurs de voiture se rechargent à l’infini.
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Enfin cette année les ateliers Esteban ont été sélectionnés pour proposer des produits à l’effigie des Jeux Olympiques de Paris 2024.
« Conscients que nous évoluons dans un monde où tout est lié, l’environnement a toujours occupé une place importante dans notre démarche de création. Chaque jour, en respectant la nature et ses ressources, nous respectons ceux pour qui nous créons, votre fidélité l’atteste. »
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Histoire du parfum, histoire française
Si la France est aujourd’hui considérée comme l’une (si ce n’est La) référence mondiale du parfum, c’est qu’on lui reconnait volontiers un patrimoine horticole exceptionnel (berceau de nombreuses matières premières luxueuses), des maîtres parfumeurs talentueux (parfois mondialement connus) et surtout, un savoir-faire unique, hérité de siècles d’échanges commerciaux, d’innovations techniques et d’investissements tant politiques qu’économiques. Aujourd’hui encore, à travers le monde, la filière du parfum garde un visage très français. Aux côtés de Paris et de Grasse, Montpellier a eu une fonction essentielle dans le développement de la parfumerie française au 17e et 18e siècle : si la capitale a une importance majeure dans la création et la diffusion des produits parfumés, les professionnels parisiens font principalement venir leurs ingrédients du pays grassois et montpelliérain (fleurs et plantes aromatiques servaient alors à parfumer les gants en cuir, dont raffolait la haute société). Au-delà de son patrimoine naturel et végétal hors pair, la ville de Montpellier, idéalement située sur le bord du bassin méditerranéen, importait épices, plantes et marchandises rares, contribuant grandement à l’essor de la parfumerie méridionale. La ville a d’ailleurs compté jusqu’à 21 fabriques de parfum.
www.esteban.fr
